Hier j'ai beaucoup écrit sur les disquaires de Tokyo, aujourd'hui je me la joue feignasse, je me contente de déblatérer dans un micro... (c'est le début du Golden Week alors je me repose).
Petite ballade improvisée dans la ville électrique, alias Akihabara !
(Désolé pour la qualité du son et de l'image, j'expérimente pour l'instant)
(A noter que mon intuition était la bonne, tout comme il y a des Bars à chats, des Bars à lapins, il y a maintenant des Bars à hiboux ! On en reparle bientôt...)
Pour
ceux qui l’ignorent le Record Store Day (ou Disquaire day en France) est une
journée annuelle organisée depuis 2008 par les disquaires indépendants.
De
nombreux disques sont édités à cette occasion : tirages limités, picture
disc et autres collectors divers et variés.
Cette journée avait initialement pour but de promouvoir les disquaires indépendants (la Fnac
en est donc exclue de fait) et d’attirer un nouveau public dans leurs
boutiques.
L’opération
est orchestrée de main de maitre et de manière parfaitement efficace puisque les
collectionneurs fous (en Angleterre notamment) font la queue devant les
disquaires avant même l’heure d'ouverture pour être sûrs d’être parmi les
premiers servis !
Il
faut dire que les
éditions les plus « sexy » partent très rapidement !
Le
choix du premier disquaire est donc fondamental car tout se joue dans la 1ère
heure ! Passé ce délai les disques les plus recherchés se seront mystérieusement évaporés…
Ma
récente expatriation au Japon collant peu ou prou avec le Record Store Day j’ai
donc expérimenté pour la 1ére fois le RSD version Nippon !
Des
recherches sur internet m’indiquaient clairement que la manifestation existait
bien au Japon, cependant seule la production locale semblait être
référencée ! Bigre
le RSD ne toucherait ici que la musique Japonaise ??
Que
nenni ! J’eu la très bonne surprise le jour J de constater que si la J-Pop
(Ohlala) est bien représentée, la musique internationale l'est également ! De
fait on trouve exactement les mêmes disques au Japon qu’en Europe ! Et
tout ça le même jour ! (euh pardon avec 7h d’avance sur la France).
Ce
RSD 2017 sera l’occasion pour moi de faire un petit listing des disquaires de
Tokyo que j’ai pu visiter (je suis cependant loin d’avoir tout vu, les disquaires de
toutes tailles et de tous genres sont largement implantés à travers la
capitale nipponne).
Afin
de ne pas me disperser je suis resté dans les deux quartiers où les disquaires
sont les plus représentés : Shibuya et Shinjuku.
Etrangement présente au RSD alors que cette
chaine est tout sauf indépendante.
Il en existe plusieurs à travers Tokyo, le
plus grand à ma connaissance est celui de Shibuya. Réparti
sur 6 étages le magasin est assez colossal puisqu'il avoisine les5.000m2 !
Tous
les genres sont représentés, un étage est notamment réservé au rock
« occidental ».
Au
niveau CD les tarifs sont assez similaires à ceux pratiqués à la Fnac, puisqu’ils sont
en moyenne dans les 3.000Y soit environ 26€. Par contre pas de prix "Nouveauté" au
Japon, donc pour les nouvelles sorties… restez en France ! Cependant, et c’est
l’intérêt de la chose, les CD sont présents en éditons originales (Européennes ou Américaines) mais également en version nipponnes (on en
reparlera plus bas). Prévoir un supplément de prix dans ce cas.
Spécialement pour le RSD une sono avait été installée au rez-de-chaussée avec un DJ-set
prévu dans l’après-midi.
En
temps normal des « happenings » sont régulièrement organisés, telles que
des dédicaces des stars locales (les groupes de J-Pop valent leur pesant de cacahouètes à voir en chair et en os) ou des mini-concerts.
Tant qu'à faire Tower records vend ses platines sur le trottoir.
Très similaire au Tower records mais avec une
sélection peut être un peu plus pointue (dans le sens ou la J-Pop est moins
présente que chez TR).
La différence principale réside néanmoins
dans le fait que la boutique contient plusieurs rayons de vinyles d’occasion. Il
faut comprendre qu’au Japon l’expression « occasion » signifie « comme
neuf » en France ! Il n’est quasiment pas utile de vérifier l’état du
disque avant de l’acheter tant la sélection faite en amont est impitoyable.
Pas la peine de sortir les disques du carton, ils n'y resteront pas longtemps !
Le premier étage (le
rez-de-chaussée chez nous) est consacré au rock et à la pop, pendant que le
2éme étage se concentre sur le Jazz, le reggae et la world music.
Là aussi HMV étant une chaine on ne comprend
donc pas sa participation à l’évènement mais après tout le Japon est une terre de
contradiction !
Nous
entrons ici dans un des temples des collectionneurs de disques !
La
boutique, ouverte en 1967, est essentiellement consacrée aux disques
d’occasions. CD
au 1er étage et vinyle sur les suivants. Le magasin s'étale sur 5 étages, groupés par genre musicaux : Metal et Punk au dernier étage, Rap et techno à celui d'en dessous, Rock Indé/New wave, Japonais et enfin Blues/Jazz au sous sol. Pour accéder aux derniers étages il n'y a pas d'escalier mais un ascenseur assez discret... Si on ne fait pas attention, on ne le voit pas !
On accéde à la boutique par l'escalier à qui ne paie pas de mine à gauche.
Les
prix sont plutôt raisonnables surtout quand on sait que bon nombre des vinyles
présents sont en éditions nipponnes. Très recherchées par les collectionneurs
les éditions Japonaises (je le précise pour les néophytes) sont généralement techniquement
de meilleures qualités que les versions originales : pochettes plus rigides,
livret supplémentaire –en Japonais certes, mais avec les paroles des chansons- vinyle
plus lourd… Bref un bel objet qui outre de faire joli sur vos étagères donnera
la meilleure restitution possible du son !
Au niveau RSD c'est un franc succès et il faut jouer des coudes pour arriver jusqu'aux disques sélectionnés.
Ce disquaire est mon préféré à Tokyo ! Je l'ai découvert grâce aux conseils éclairés d'un guide puisque, bien caché au 4éme étage d'une tour, on ne peut pas compter sur le facteur chance pour le trouver par soi même !
Quoi qu’il en soit le magasin occupe tout un étage de la tour. Le choix est très large aussi bien en CD qu’en vinyle. Le disquaire propose des nouveautés mais surtout des occasions. Sur ces dernières les prix sont très attractifs par rapport à ses concurrents !
Lors de votre passage vous ne manquez pas visiter également le magasin "Mandarake" spécialisé dans le jouet vintage et situé au sous-sol du même immeuble que RecoFan.
Par contre pour des événements comme le Record Store Day ce
n’est pas forcément le meilleur endroit où vous rendre car les disques estampillés RSD sont
mélangés avec les autres nouveautés créant une certaine confusion.
Du reste contrairement aux autres disquaires, cette boutique donne un peu l’impression
de crouler sous les disques et de manquer de place pour les ranger.
Mais bon lorsque quantité, qualité et prix se rencontrent, on ne
va pas chipoter si c’est un peu le bocson !
La visite s’impose impérativement si vous êtes dans le coin.
Recofan, le disquaire qui n'aime pas les angles droits.
Le chanteur Suédois Jay-Jay Johanson ne s'y est d'ailleurs pas trompé et y a tourné l'un de ses clips ! (visite guidée par vidéo interposée)
D’autres disquaires dans le quartier méritent également d’être mentionnés :
MANHATTAN Records 〒150-0042 Tokyo, Shibuya,
Udagawacho http://manhattanrecords.jp/ Une boutique sur deux étages fondée il y a plus de 30 ans et spécialisée dans le Rap et la dance
music. Ils éditent également leur propre compilation de Hip-hop et R&B.
Un petit disquaire focalisé sur les 45t et les Maxi de
Jazz, de Soul et de Funk. Il existe depuis 1994.
Toujours dans le même coin, le 11-11
Udagawacho est manifestement une adresse très intéressante
puisqu’elle abrite pas moins de 3 disquaires différents (!) à chacun de ses
étages :
Spécialisé dans le Hip hop,
R&B, la House et la dance Music
MOTHERS RECORD
Une amusante boutique (plutôt tournée vers le Jazz) où il règne
un désordre tout simplement incroyable ! Deux clients auraient déjà du mal
à circuler entre ses rayons, mais trois ce serait tout simplement l’engorgement
assuré !
Il va falloir songer à nous ranger tout ça, avant que tout s'effondre sur la tête des clients !
Se mouvoir dans la boutique est déjà un
chalenge, mais alors pour ce qu'il s'agit de trouver un disque précis… Seul le propriétaire
des lieux peut le faire et encore... j’ai un doute !
NERDS RECORD Situé un étage au-dessus de
la boutique précédente ce disquaire est spécialisé dans le hardcore Américain. Continuons notre plongée chez les disquaires indépendants de Shibuya : DISCLAND JARO 26-6 Udagawacho, Shibuya-ku
Bien caché dans une petite rue se trouve le disquaire JARO fondé en 1973. Il est spécialisé dans le Jazz (sous toutes ses formes) et uniquement consacré au vinyle. Cette échoppe remporte haut la main le titre du disquaire le plus petit de la capital ! Peut être 5m2 remplis à ras bord de 33t (8.000 titres disponibles). Le lieu est totalement exigu et est limite étouffant mais ne manque cependant pas de charme. Le propriétaire est de bons conseils (sous réserve que vous parliez Japonais - Hum). La preuve en image :
Si la boutique précédent décrochait la timbale de la boutique la plus petite celle-ci décroche le pompon du disquaire vendant le moins de disque ! On est en effet surpris en arrivant dans cette petite échoppe, soigneusement cachée au 3éme étage, du peu de disque mis en vente ! Il y quasiment plus de t-shirt à vendre que de CD ! Il s'agit à priori d'un label de Techno hardcore ne vendant que ses propres productions (ceci expliquant cela). Amateurs de Techno trash vous savez où vous rendre !
Groovy baby !
On termine notre petit tour d'horizon des disquaires de Shibuya par deux enseignes donnant passablement dans le même genre :
Le paradis des amateurs de Techno, House, Minimal, Nu disco, Balearic house (la vache je ne sais même pas ce que c'est) enfin bref tout ce qu'il faut pour les nightclubers.
"The best record store for underground Techno in Tokyo" si j'en crois les commentaires sur internet... Alors allons-y pour la liste des maladies vénériennes locales : Progressive house, Nu-Jazz, Minimal House, new techno, j'en passe et des meilleurs.... Bref l'adresse parfaite pour les accrocs du Beat synthétique (les autres peuvent passer leur chemin sans regret).
-SHINJUKU :
DISK UNION Shinjuku 〒160-0022 Tokyo, Shinjuku 新宿3丁目31−4
Disk Union est manifestement une franchise très florissante à Tokyo puisque dans la rue Higashiguchi Chuo on ne compte pas moins de 5 disquaires franchisés distants d'à peine quelques mètres ! (voir la photo ci-dessous)
L'établissement principal (le 1 sur le plan) s’étale sur 7 étages, dont chacun
d’eux est consacré à un genre particulier : J-Pop, World music, New wave,
Punk, etc…
Une fois de plus la recette est un mixte de nouveautés et d’occasions. La sélection est très pointue et si les prix sont un peu plus
élevés que chez leur confrère de RECOFAN, ils restent quand même généralement
compétitifs.
Belle sélection également pour le RSD et un petit DJ set est organisé en vitrine pour
réchauffer l’ambiance.
HMV Shinjuku 〒160-0022 Tokyo, Shinjuku, 3−38−1 ルミネエスト6F http://recordshop.hmv.co.jp/ Ce disquaire est très bien achalandé, même si les nouveautés sont un peu moins bien représentées que chez son homologue de Shibuya. Ouvert en 2016 ce magasin fait la part belle aux occasions, classées par genre et à des prix assez compétitifs.
Une belle ligne de fuite.
STRANGELOVE RECORDS 〒160-0023 Tokyo, Shinjuku, Nishishinjuku, 7 Chome−8-11, 大黒ビル2F https://www.facebook.com/pages/Strangelove-Records/539964186103389?nr Un disquaire pour le moins inattendu puisqu'il est spécialisé dans les Bootlegs version CD et DVD. La boutique est remplie d'enregistrements pirates de concerts de groupes, Rock principalement (des années 60 à nos jours).
Difficile de résister à une telle affiche !
Ah petit détail : la porte est un peu dure à ouvrir, si le bouton d'ouverture ne marche pas, ouvrez la porte vous même, elle coulisse toute seule ^^ RED RING RECORDS 7-8-11 Nishishinjuku, Shinjuku, Tokyo 160-0023 http://www.redringrecords.com/ Situé au deuxième étage dans une petite rue, ce disquaire est plutôt tourné vers le métal des années 70, tout en restant assez généraliste.
Beaucoup de livres également sur U2 (j'en déduis que le propriétaire doit être fan).
Les prix sont raisonnables mais peu ou prou de nouveauté par contre.
JISHUBAN CLUB
7 Chome-8-3 Nishishinjuku, Shinjuku, Tokyo 160-0023
Alors puisqu'il en faut bien une, voici une bonne adresse pour tous les fans de J-Pop version "Dark" (difficile de ne pas rire). Alors si vous êtes fan de jeunes filles en jupettes qui font des cœurs avec les mains ou des jeunes garçons jouant les grands méchants dans leurs beaux habits de faux gothique et leur brushing impeccablement décoiffé alors cette adresse est pour vous !
NAT RECORDS 〒160-0023 Tokyo, 新宿区西新宿7丁目7−33 新銘ビル http://natrecords.shop-pro.jp/
Antithèse de la boutique précédente, Nat records se tourne vers le Punk, Hardcore, le PsychoBilly et le Néo Rockabilly ! Tout un programme. Rock'n'roll en somme.
DUB STORE RECORDS 7 Chome-135 Nishishinjuku, Shinjuku, Tokyo 160-0023
L'argument publicitaire est "The finest reggae and dub outside of Kingston". C'est somme toute un peu présomptueux vu la très modeste taille de la boutique, mais néanmoins les amateurs de musique Jamaïquaine devrait très largement y trouver leur compte !
Sur un concept très similaire au disquaire précédent (ils sont d'ailleurs distant d'une centaine de mètres) Reggae Shop Nat vous propose un large choix de musiques Roots, du Ska au Dub en passant par le Rocksteady...
BLIND FAITH 〒160-0023, 7 Chome-15-18 Nishishinjuku, Shinjuku, Tokyo 160-0023 https://www.facebook.com/pages/Blind-Faith/123992607773732 Une étonnante adresse d'une part puisqu'au moment de ma venue le palier du disquaire (ainsi qu'un tiers de la boutique) étaient occupés par des cartons ! Il faut se frayer un chemin parmi les emballages pour accéder au disquaire proprement dit ! Quoi qu'il en soit cette échoppe est entièrement consacré au CD et plus précisément aux Bootlegs. Un choix impressionnant d'enregistrements pirates de concert est disponible.
Un franc coté bric-à-brac et un joli poster au fond de la boutique...
VINYL JAPAN
〒160-0023 Tokyo, Shinjuku, 西新宿7-8-2 福八ビル2F
Une autre boutique typiquement Tokyoïte puisqu’elle se trouve
dans les étages avec très peu d'indication de sa présence au rez-de-chaussée ! Peu de chance de la trouver par hasard.
Un hall d'entrée privatif à coté d'un restaurant de Ramen, pour une boutique discrètement indiquée par un unique panneau.
Quoi qu’il en soit nous sommes ici au paradis du collectionneur
de Rock puisque le disquaire est spécialisé dans la musique Anglo-saxonne. Le choix est assez large et en cherchant bien on peut trouver de très belles pièces très prisées puisque peu courantes.
Bon par contre disons-le, si le choix est impressionnant, nous sommes cependant très loin des tarifs pratiqués chez Recofan ! Vous trouverez ici des disques rares mais vous les paierez le prix fort. Alors si vous cherchez une
édition Lituanienne de "Closer" de Joy division à 60€ vous devez foncer à cette
adresse !
Du rare, du bon, mais du cher.
Pour finir, s'il vous reste quelques sous, vous pouvez tenter votre chance du coté de chez BOOK-OFF (https://www.bookoff.co.jp/). Pas vraiment un disquaire mais plutôt un soldeur vendant aussi bien dvd, mangas, livres, CD et même parfois des vêtements.
La chaine (qui existe également en France) est implanté un peu partout dans la capitale, vous la trouverez sans peine.
500Y le CD (soit moins de 4€) qui dit mieux ?
Coté musique c'est du tout venant, le meilleur côtoie allégrement le pire, mais avec du temps et de la chance vous pouvez espérer trouver quelques pièces intéressantes. A vous de jouer !
Une exposition consacrée aux super héros Marvel organisée à Tokyo a
de quoi surprendre !
Les publications Marvel et DC sont en effet pour le moins
mal diffusées au Japon. Lire des comics au pays du soleil levant relève souvent
du parcours du combattant, que l’on cherche de la VO ou que l’on lise en
Japonais dans le texte !
Aucun mensuel n’est consacré aux BD yankees, en cherchant
bien (et longtemps) on peut trouver quelques éditions reliées mais elles sont
loin d’être légion et n’assurent aucune continuité. Seules quelques rares
boutiques VO sauvent la mise et permettent aux fans de suivre mensuellement les
aventures des héros aux slips colorés… Mais après tout quoi de surprenant, nous
sommes au pays du Manga Roi après tout !
On comprend mieux dès lors que l’exposition (organisée
par les Marvel Studios – à ne pas confondre avec Marvel tout court) soit bien
plus spécialement orientée vers les films que vers les comics en eux même. Du reste, business is business, la part belle est faite
aux films à venir : "Guardians of the Galaxy Vol. 2", "Spider-Man: Homecoming", et "Thor: Ragnarok".
Pas dégueu la vue depuis les fenêtres de l'exposition !
Située au 52éme étage de la Tour Mori sur Roppongi Hills
l’exposition a l’amusante particularité de donner un accès direct aux fenêtres
panoramiques de l’immeuble. On voit donc d’un côté le panorama futuriste de
Tokyo s'étendant jusqu’à l’horizon et de l’autre les super-héros ! Un
mélange pas si incongru que cela finalement. En tous cas les visiteurs sont
ravis d’avoir un double spectacle.
Tant qu’à faire les héros ont largement dépassés le cadre
de l’expo puisqu’à plusieurs endroits stratégiques de la tour Mori des statues
et des affiches sont réparties à la vue de tous.
Baston géante en plein milieu de la tour Mori !
L’exposition en elle-même se décompose en 5 parties
différentes (le choix de chaque partie est un poil fantaisiste et, disons-le, est sujet à caution) :
- La première salle, avec une représentation géante d’Iron man,
introduit l’univers Marvel, de sa première publication en 1939 (sous le nom de Timely comics), jusqu’à l’époque
moderne. Les panneaux descriptifs sont rédigés à la fois en Japonais et en
Anglais.
Golgoth 12 euh non pardon, Iron man !
- L’accès à la seconde salle se fait par une double page
de Comics ouverte et s’intitule « Cosmic and mystic » : comme son nom
l’indique cette partie sera consacrée aux héros mystiques comme le Docteur
Strange, les dieux nordiques (Thor en tête) et enfin aux héros spatiaux comme
les Gardiens de la galaxie...
Dans cette pièce, comme dans toutes les autres, sont
présentés des costumes originaux utilisés dans les films. Si on s'attend tout
à fait à voir l’uniforme du Docteur Strange on est déjà plus surpris de
trouver son smoking ! L’intérêt devient soudainement moindre. Mais bon ne
boudons pas notre plaisir la plus part des tenues présentes sont bien super
héroïques et non pas civiles.
Welcome into my word !
On retrouve également (mais déjà beaucoup moins
nombreuses) des planches originales de Gene Colan, John Romita Sr ou John Byrne... (ne
cherchez pas Kirby ou Ditko ils sont aux abonnés absents).
De jolis comics originaux sont également présents dont le
fameux Marvel comics #1 de 1939 ou Amazing Fantasy #15 (soit la 1ére apparition
de Spiderman en 1962).
- La troisième salle s’appelle curieusement « Global » :
Un intitulé bien étrange et qui regroupe Hulk, Iron man… et les vengeurs au grand
complet.
Sur son coté 4 versions de l’armure d’iron man sont
présentées en taille réelles, donnant une perspective intéressante.
"Moi plus tard je veux faire Iron Man !"
- La 4éme salle « Local » : Partie
consacrée aux héros urbains, tels que Spiderman, Daredevil ou Antman. Les super
héros de proximité en quelque sorte !
Une fois de plus on est un peu surpris par le choix des objets représentés : on retrouve le sac à dos de Peter Parker ou son livre d'Histoire ! C'est pousser le fétichisme un peu loin somme toute...
Autre "détail" gênant : les droits des 4 Fantastiques ou des X-Men n’étant pas
détenus par les Marvel Studios ils seront donc totalement absents de
l’exposition ! C’est ballot quand même (surtout dans le cas des X-Men).
Local hero !
- La dernière partie, un peu fourretout, présente l’évolution
moderne des personnages avec notamment leur adaptation en version Manga...
Sur les murs de chaque salle des panneaux racontent la
genèse des personnages principaux. Ce qui finalement résume assez bien le problème de
cette exposition : les fans connaissent déjà par cœur l’origine des héros,
ces panneaux ne servent donc à rien pour eux ! On comprend donc bien que l'exposition s'adresse avant tout aux
non-initiés. Les néophytes passeront un très bon moment en retrouvant l'univers qu'ils connaissent par les films, mais les fans eux resteront un peu sur leur faim devant cette
galerie drôle, amusante, mais finalement un peu superficielle.
L’exhibition se termine forcément sur deux (!) boutiques
successives de merchandising. Si vous voulez avoir une cravate Spider-Man, un
sac à main Venom et autres goodies, la 1ére boutique est pour vous.
Si par contre vous cherchez des figurines de toutes
tailles c’est la 2nde qui fera votre bonheur. Du reste je n’ai pas
le souvenir d’avoir vu autant de statues en résine à vendre réunies en un seul
endroit !
Cravates ou figurines fais ton choix camarade ! (ou pas)
Le merchandising, s’il frise le cynisme conquérant, est cependant
fort efficace et certaines reproductions sont tout simplement de toute beauté !
"Je n'ose pas me retourner mais je crois qu'il se passe un truc louche derrière moi !"