La PERIODE SHOWA, traitée dans les deux articles précédents (voir ici même), est donc finie. Nous avons quitté la franchise en fort mauvaise posture. Celle-ci ayant abandonné progressivement son message métaphorique pour s'adresser avant tout aux enfants. Cette politique a mené la franchise au désastre. Elle mettra dix ans pour s'en relever...Dieu merci, après une décennie d'absence, Godzilla retrouve un second souffle avec la PERIODE HEISEI que nous allons évoquer dans ce nouveau chapitre.
16 - LE RETOUR DE GODZILLA
(Titre original : Gojira, Titre US : The Return of Godzilla) de Koji Hashimoto - 1984
4,5 étoiles sur 5
Le reporter Maki Goro au cours d’une croisière découvre un bateau de pêche apparemment abandonné, un seul survivant à son bord. Celui-ci déclare avoir vu un monstre géant sortir d’un volcan en éruption. Les preuves du retour de Godzilla se multiplient, jusqu’au naufrage d’un sous-marin nucléaire soviétique. Le roi des monstres ne tarde pas à sortir des eaux et à attaquer Tokyo à nouveau…
En 1983 le réalisateur Steve Miner proposa à la Tōhō de tourner un film consacré à Godzilla en Stop-motion et en 3D ! Cependant les studios américains refusèrent le projet à cause de son coût trop élevé. Cette tentative avortée convainc cependant la firme nippone de remettre en marche sa franchise radioactive dans un projet, cette fois-ci, totalement japonais !
Neuf ans après, le dernier film de la série, la remise à zéro est le maître mot du projet. Tout d'abord, Ishiro Honda refuse de tourner cette suite. Dans la foulée, le compositeur original des musiques de Godzilla, Akira Ifukube, lui aussi décline l’offre ! Qu'à cela ne tienne il faut du sang neuf à la franchise !
Par ailleurs, ce reboot ignore allègrement les 14 derniers films. Il fait tabula rasa et se présente comme une suite directe du premier film ! Fini le gentil monstre protecteur de l’humanité, Godzilla est à nouveau une bête destructrice. Retour à la métaphore antinucléaire. On ressent, du reste, cette volonté dans le nouveau design du saurien radioactif. D’aspect beaucoup plus agressif, il est surtout décrit comme un animal (avec ses forces et ses faiblesses).
On décide de grandir Godzilla, il passe de 50 mètres de haut, comme précédemment, à 80 mètres. Ça tombe bien, comme une partie du film se déroule au milieu des tours de Tokyo, il ne paraît donc pas écrasé par les immeubles ! Pour la première fois, des animatronics sont utilisés, particulièrement pour la tête du monstre. Son visage est désormais beaucoup plus amovible et expressif.
Le film trouve enfin l’intensité dramatique dont la franchise a cruellement manqué depuis le 1er film. Le réalisateur pousse, du reste, le bouchon encore plus loin, puisque cet épisode se révèle encore plus sombre et mélancolique que son glorieux aîné. De plus, il met l’accent sur le côté réaliste des conséquences des attaques de Godzilla. On pense notamment à l’impact de la guerre froide qui participe ici activement à l’intrigue.
Au rayon négatif, signalons que si les scènes d’action sont très bien menées et très impressionnantes, les trucages ne sont, par contre, pas toujours convaincants et contribuent à dater ce film dans les années 80. On peut également regretter que les personnages principaux manquent un peu de charisme et que leurs personnalités ne soient pas assez développées. Conséquence directe : l’histoire d’amour du film n’est guère palpitante.
Quoi qu’il en soit, cet épisode parviendra parfaitement à capturer l’esprit de son époque et à retranscrire ses peurs et ses travers. Sans atteindre les sommets du film original, LE RETOUR DE GODZILLA marque un tournant définitif dans la franchise et changera durablement le rapport des fans avec la série.
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0h19 : Le journaliste Goro Maki informe Naoko que son frère est toujours vivant. |
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Situé à courte distance du siège du gouvernement métropolitain de Tokyo, le bâtiment au premier plan s'appelle Shinjuku Sumitomo Building (construit en 1979, culminant à 54 étages). |
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0h20 : Naoko n'y tient plus et demande au journaliste où se trouve son frère … |
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0h20 : Le cœur léger, la jeune femme part à la recherche de son frère. |
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0h27 : Le gouvernement annonce officiellement, à une population médusée, le retour de Godzilla ! |
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L'immeuble Studio Alta, à Shinjuku, tire son nom de l'écran géant de sa devanture "Altavision". |
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0h33 : Godzilla arrive au Japon ! Sa première mission : se restaurer dans une centrale nucléaire. |
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0h40 : Le professeur Hayashida émet la théorie selon laquelle Godzilla est attiré par ce volcan. |
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1h00 : Le pire se réalise : Godzilla débarque à Tokyo ! |
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1h01 : Godzilla a trouvé un nouveau jouet ! |
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1h04 : Le roi des monstres poursuit sa progression à travers Tokyo... |
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1h09 : Godzilla poursuit son avancée à travers la capitale nipponne. |
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1h10 : La progression de Godzilla est stoppée par des tirs de laser de l'armée japonaise. |
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1h11 : Le Super X fait son apparition ! |
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1h14 : Duel au sommet entre Godzilla et le Super X. |
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1h15 : Le Super X a terrassé Godzilla ! |
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Le roi des monstres pique un roupillon contre (ou devrais-je dire, dans) le Sumitomo Building (le bâtiment blanc au second plan). |
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1h18 : La foudre a ranimé Godzilla ! L'affrontement tourne en la défaveur du Super X. |
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Le vaisseau se trouvait devant le bâtiment au premier plan (soit le Hyatt Regency Tokyo), Godzilla, quant à lui, se tenait devant l'immeuble blanc (soit le Sumitomo Building). |
17 - GODZILLA VS BIOLLANTE
(Titre original : Gojira tai Biorante) de Kazuki Ōmori - 1989
4 étoiles sur 5
Le film commence directement après la fin du précédent. Godzilla a été emprisonné dans la montagne Mihara et des équipes de nettoyage sont occupées à réparer les dommages causés à Tokyo par le roi des monstres. Une nouvelle bataille s’engage alors, mais cette fois-ci entre humains, afin de récupérer des cellules et l’ADN de Godzilla.
Cinq ans plus tard, le docteur Shiragami (qui a perdu sa fille au cours d’une attaque terroriste) mélange l’ADN de Godzilla avec celui d’une rose, dans l’espoir de redonner vie à sa fille. Ces manipulations génétiques donneront naissance à un dangereux kaijū : Biollante…
La Tōhō fut un peu déçue par le manque de rentabilité du RETOUR DE GODZILLA. Incertaine sur la suite à donner à la franchise, les producteurs lancent alors un concours dans lequel les fans pouvaient proposer leur propre scénario pour la prochaine suite ! Le gagnant du concours (un dentiste !) propose d’abandonner le péril nucléaire au profit des biotechnologies.
Le résultat a un aspect assez différent des films habituels de la franchise. Tout d’abord, le côté espionnage est ici prédominant. L’ombre (légère) de James Bond plane sur ce film ! L’horreur est, elle aussi, mise en avant puisque le kaijū est particulièrement répugnant. Sans compter l’ajout du spiritisme, la fille défunte du scientifique jouant un rôle important… Bref, autant de pistes généralement peu exploitées dans les films précédents.
Autre particularité, l’intrigue est assez complexe, incluant plots et sub-plots. Les personnages sont assez nombreux et ont des relations approfondies les uns avec les autres. Du reste, il sera décidé d’introduire, à partir de ce film, des personnages récurrents dans la franchise (fait sans précédent !). Ainsi, la jeune télépathe Miki Saegusa (interprétée par Megumi Odaka) aura un rôle croissant dans les épisodes suivants (elle réapparaîtra dans 5 films).
Les effets spéciaux sont particulièrement impressionnants et comptent parmi les mieux réussis de toute la franchise ! L’esthétisme poétique de certaines scènes le dispute au côté violemment horrifique des combats !
Signalons également que cet épisode parvient à obtenir un équilibre entre les intrigues humaines et les scènes d’actions des kaijūs. Ce point est suffisamment rare dans la série pour être signalé.
Au rayon négatif, citons la BO, kitsch à souhait, qui tranche totalement avec le côté sombre et réaliste du propos. Comme quoi, une nouvelle fois, une musique non adaptée peut totalement saboter un film. Notons également un gros problème au niveau du casting international. Les acteurs anglo-saxons jouent tout simplement comme des savates !
En dépit de ces quelques travers, le film reste totalement unique en son genre. Boudé par le public, à cause de son côté hors norme, il n’en reste pas moins l’un des films les plus impressionnants de toute la saga de Godzilla !
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0h14 : Une étrange fumée s'échappe du volcan ! Celui-là même dans lequel est tombé Godzilla dans le film précédent... |
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Retour au Mont Mihara, volcan actif culminant à 758 m d'altitude sur l'île d'Izu Ōshima. |
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0h40 : Miki Saegusa doit faire face à la création du professeur Shiragami : Biolante ! |
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1h02 : La rencontre de Miki et de Godzilla aura lieu sur l'aéroport de Kansai en construction (non, non, ce n'est pas écrit sur l'écran, je vous assure !) |
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L'aéroport de Kansai a été construit en 1994 sur une île artificielle. Il était donc effectivement en construction au moment du film ! (Source photo : Wikipedia) |
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1h06 : L'alerte est donnée : Godzilla approche d'Osaka ! |
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Retour au château d'Osaka, déserté par le roi des monstres depuis le 2ème film de la saga : Godzilla raids again ! |
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1h06 : L'ordre d'évacuation est donné dans la salle de concert ! |
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1h06 : Les habitants d'Osaka sont pris de panique. |
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1h06 : C'est le sauve-qui-peut général. |
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1h10 : Godzilla poursuit son avance dans Osaka. |
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1h10 : L'équipe d'intervention arrive sur les lieux. |
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1h11 : Les militaires quittent l'hélicoptère au pas de charge. |
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1h11 : Le commando continue sa folle course... |
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L'une des deux tours du Twin 21 à Osaka. |
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1h11 : Les militaires s'engagent dans le Twin 21 avec pour mission d'affronter Godzilla. |
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L'entrée du Twin 21, inchangée depuis le film. |
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1h13 : Le Super X-2 fait feu de tout bois pour stopper Godzilla. |
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Le lieu du crime vu de haut. |
18 - GODZILLA VS KING GHIDORAH
(Titre original : Gojira tai Kingu Gidorâ) de Kazuki Ōmori - 1991
3,5 étoiles sur 5
Les extraterrestres débarquent au Japon ! Il s’agit en réalité d’humains venant du futur (2204) pour avertir le gouvernement japonais du danger qui le guette ! En effet, ils lui apprennent que, dans le futur, Godzilla va provoquer la chute du pays. Pour éviter cela, ils décident de remonter dans le temps (avec des scientifiques de notre époque) afin d’empêcher la mutation de Godzilla dans le passé (Oh la la). Les scientifiques ne tarderont pas à réaliser que les intentions des visiteurs du futur sont beaucoup moins nobles que celles annoncées : ils ne veulent empêcher la naissance de Godzilla que pour donner le jour à King Ghidorah ! Placé sous leur contrôle, et sans adversaire à sa mesure, le kaijū ailé est en mesure de détruire le Japon en toute tranquillité …
Pour éviter de récidiver l’échec commercial du film précédent, il est décidé de ramener un ancien ennemi de Godzilla, vu pour la dernière fois en 1972 : King Ghidorah en personne ! A cette occasion, le passé du roi des monstres est évoqué pour la première fois. On apprend ainsi qu’il était un dinosaure ayant survécu à la préhistoire sur une île isolée du Pacifique. Il mute à la suite d'une explosion atomique intervenue pendant la seconde guerre mondiale.
Après deux films basés sur une approche réaliste, ce nouvel opus se rapproche un peu de la période Showa, en se tournant vers le fantastique (pour ne pas dire le What-the-fuckeste) : un dinosaure combattant les américains pendant la seconde guerre mondiale, un androïde faisant du roller skate, 3 Mogwais qui se transforment en monstre tricéphale, etc…
Le film oscille en permanence entre le souhait de faire un film « sérieux », comme les 2 précédents, et le souhait d’embrasser son héritage délirant des 60’s et 70’s. Cette démarche schizophrénique empêche, hélas, le film de réaliser son total potentiel.
Le thème du voyage temporel est toujours un sujet assez délicat à développer et les scénaristes se prennent ici totalement les pieds dans le tapis, avec une histoire totalement absurde et un scénario inepte ! Mais le film devient réellement embarrassant pour son côté parodique de TERMINATOR. Le robot M11 produit une mauvaise imitation des scènes cultes du film de James Cameron. Cette démarche est d’autant plus incompréhensible que le thème de cet épisode est assez violemment anti-américain ! (Les visiteurs du futur sont des Américains cherchant à empêcher le Japon de devenir la première puissance mondiale… Le message est clair).
Quoi qu’il en soit, ne boudons pas notre plaisir, le film est ,malgré tout, assez amusant et la réalisation du kaijū, King Ghidorah, est fluide et très impressionnante. En résumé, ce film est un blockbuster sympathique et distrayant.
On est, par ailleurs, ravi de retrouver Akira Ifukube. Le compositeur revient enfin sur la franchise et offre ici une BO fort bien construite.
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0h02 : En 1992 un OVNI survole Tokyo... |
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0h02 : L'OVNI continue sa course tandis que le générique du film se poursuit... |
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0h02 : Générique, suite et fin... |
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Le quartier de Tsukuda construit sur une île artificielle. A noter que le pont (Chuo-Ohashi) a été construit en 1993. Il n'existait donc pas au moment du film. |
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0h26 : Les humains découvrent l'intérieur du vaisseau extraterrestre... |
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0h45 : Le plan des voyageurs temporel a marché : King Ghidorah est le seul kaijū sur terre !
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Le dragon tricéphale survole Fukuoka ! |
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0h45 : King Ghidorah sème la terreur sur la ville ! |
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0h45 : Le dragon ailé détruit consciencieusement la ville. |
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0h45 : L'ombre de King Ghidorah plane sur la ville. |
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0h45 : Destructions à gogo ! |
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0h49 : Les destructions du dragon doré se poursuivent à travers le Japon. |
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Le Dôme de Genbaku à Hiroshima. Le 6 août 1945, la bombe atomique a explosé à 600 mètres d'altitude à la verticale de ce bâtiment, ce qui explique sans doute que ce soit le seul bâtiment à ne pas avoir été réduit en cendre par le souffle de l'explosion. |
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0h59 : Le T1000 euh pardon, j'ai voulu dire l'androïde M-11 part à la poursuite des humains fugitifs... |
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0h59 : Après s'être extirpé de son véhicule en flamme, le M-11, utilisant ses jambes cybernétiques, parvient à rattraper et stopper la voiture de ses proies... |
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En prêtant attention, on se rend compte que le lieu de l'accident de la voiture du M-11 et le lieu où l'androïde parvient à stopper la voiture des humains est tout simplement le même ! (Annulant par là même toute crédibilité à la poursuite). Nous sommes ici sur l'île d'Ôta (à proximité de l'aéroport d'Haneda) |
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1h20 : King Ghidorah a été vaincu mais il reste un problème de taille : Godzilla lui-même ! |
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1h20 : L'arrivée de Godzilla sème la panique dans la ville. |
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1h21 : Godzilla ne manque pas de détruire la tour locale... |
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1h30 : Le périple du roi des monstres le conduit à Tokyo ! |
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1h30 : Godzilla se prépare à affronter la version 2.0 de King Ghidorah ! |
19 - GODZILLA VS MOTHRA
(Titre original : Gojira tai Mosura, US : Godzilla and Mothra: The Battle for Earth) de Takao Okawara - 1992
2,5 étoiles sur 5
Une météorite s’écrase dans l’océan et sort Godzilla de son sommeil. Parallèlement, sur Infant Island, un œuf géant est découvert. Une expédition est envoyée pour mener l’enquête. Ses membres font la connaissance des Shobijin, deux jumelles miniatures, qui les informent que l’œuf contient une larve de Mothra. Celui-ci est destiné à affronter son équivalent maléfique : Battra ! Le duel sera, cependant, vite interrompu par l’arrivée de Godzilla. Les deux phalènes géantes devront faire fi de leurs différents et s’unir afin d’affronter le péril radioactif du roi des monstres…
Le retour d’un ancien ennemi, King Ghidorha, ayant reçu un bon accueil dans le film précédent, il fut décidé de ne pas en rester là et de remettre le couvert avec un autre kaijū du passé : Mothra ! Initialement celui-ci devait revenir dans un film à son propre nom. Cependant, la Tōhō ne croyant pas au succès de ce film, il fut décidé d’incorporer, au scénario original, la présence de Godzilla !
Ce film s’éloigne résolument de la noirceur des premiers films de la période Hensei pour se tourner vers le fantastique (tout en n'oubliant pas d’incorporer des éléments de comédie). Par bien des aspects, cet épisode se rapproche dangereusement du premier film GODZILLA VS MOTHRA, tant sur la forme que sur le fond. Certaines scènes sont en effet reproduites quasi en l’état. Godzilla est étonnamment en retrait de son propre film, tant les deux papillons géants lui volent la vedette. Ceci n’est pas le moindre des paradoxes quand on sait que Mothra et Battra sont piètrement réalisés et sentent bon le jouet en peluche pour l’un et l’amas de latex moche pour l’autre (à croire que les trucages n’ont pas évolué depuis 1964 !)
Si le film précédent s’inspirait de TERMINATOR, c’est, cette fois-ci, INDIANA JONES qui est littéralement plagié par le film ! (Il est même étonnant que Spielberg n’ait pas demandé de droit d’auteur tant le début du film ressemble à un simple copier/coller de son film - mais avec beaucoup moins de talent, avouons-le).
Pour la 3ème fois, on retrouve le personnage de Miki Saegusa (mais cette fois-ci pour un rôle plus minimaliste que précédemment) en compagnie de Yoshiko Tanaka, apparue dans BIOLLANTE. Notons également le retour d’Akira Takarada, qui avait joué dans le premier film.
Akira Ifukube assure une nouvelle fois la bande originale. La puissance des compositions du musicien aide grandement à soutenir les moments les plus prenants du film (notamment la scène de la métamorphose de Mothra).
Ce film n’est pas une franche réussite, il faut bien l'admettre. Les twists tombent tous à plat, les personnages humains sont inexistants et ont un charisme d’huître… Entre maladresses scénaristiques et des combats à la chorégraphie approximative, ce film est le plus faible de la période Heisei. Paradoxalement, il rencontra un succès massif et fut le film le plus rentable de cette période ! Illogical Mister Spock.
Le réalisateur original Ishiro Honda décéda peu après la sortie du film. Afin de rendre hommage à son co-créateur, il fut décidé que GODZILLA vs MOTHRA serait le dernier film de la série. Il est évident que cette résolution ne fut pas tenue…
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0h29 : Battra débarque au Japon ! |
Ce sera tout pour aujourd'hui, rendez dans la 4ème partie de mon article pour la fin de la période Heisei !
A suivre...
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