vendredi 2 avril 2021

GODZILLA EN 35 FILMS (4ème partie)

 


Quatrième volet de ma série d'articles consacrés à la saga de Godzilla ! 
Résumé des épisodes précédents (toujours disponibles ici-même) : 
Après un premier film révolutionnaire, l'histoire du roi des monstres s'est déclinée sur 15 films de 1954 à 1975. Cette ère sera appelée la PERIODE SHOWA (terme désignant les années entre 1926 et 1989 sous le règne de l'empereur japonais Hirohito). Après 20 ans de bons et (quasi) loyaux services, la série s'arrête (faute de spectateurs) et en pleine dérive enfantine ...
Dix ans plus tard, la série redémarre sous un nouvel angle, plus adulte et plus réaliste, que l'on désignera sous le nom de PERIODE HEISEI (allant de 1989, date de l'accession au trône de l'empereur Akihito, jusqu'à 2019, date de son abdication).

Nous avons vu dans l'article précédent les 4 premiers films de la PERIODE HEISEI : place à la suite !


20 - GODZILLA VS MECHAGODZILLA 2 
(Titre original : Gojira tai Mekagojira) de Takao Okawara - 1993
4 étoiles sur 5.
Utilisant les restes de Mecha-King Ghidorah (apparu dans GODZILLA VS KING GHIDORAH), des ingénieurs construisent une nouvelle arme ultime pour affronter le roi des monstres : Mechagodzilla ! Parallèlement, une expédition découvre sur une île un œuf géant, gardé par un ptéranodon monstrueux : Rodan ! Une fois rapatrié à Kyoto, l’œuf ne tarde pas à éclore donnant naissance à un bébé Godzillasaurus ! Le nouveau-né attire l’attention de Godzilla et de Rodan qui convergent vers le Japon. Mechagodzilla est envoyé pour empêcher les monstres de nuire…


C’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes. Fort de cet adage (quasi nippon) et après le succès des deux dernières moutures de la franchise, il fut décidé de réintroduire non pas un adversaire de l’ère Showa, mais trois ! Mechagodzilla, Rodan et plus étonnamment Minilla, le fils de Godzilla ! Notons cependant que, contrairement à Mothra dans le film précédent, l’origine de Mechagodzilla a été, ici, totalement modifiée. Fini le robot extraterrestre, cette fois-ci il est bel et bien une création humaine. 
Cet opus fait la part belle à l’action (sans toutefois oublier l’aspect humain de l’histoire). La plus grosse surprise du film est sans aucun doute le fils de Godzilla qui, contrairement à son incarnation précédente, Minilla, ressemble vraiment à son géniteur tout en restant kawaï.
Megumi Odaka, revient une nouvelle fois à l’écran, avec cette fois-ci un rôle bien plus développé que précédemment. Du reste, fait notable dans la franchise, les personnages sont dotés de motivations crédibles et Godzilla Junior parvient même à susciter des émotions chez le spectateur!
Plus que la métaphore nucléaire, le film aborde avant tout l’ambivalence de la lutte homme vs nature. Les combats sont spectaculaires, les effets très réussis et le film se prend nettement moins au sérieux que le précédent.
Bref, ce film est parfaitement réjouissant et distrayant (à défaut d’être génial).


0h33 : C'est l'heure du vol inaugural du nouveau Mechagodzilla !
Le Shinkansen passant à proximité du Mont Fuji. (Source photo : Wikipedia)

0h34 ; Godzilla poursuit sa route à travers le Japon...
Nous sommes ici au Circuit Suzuka qui accueille le Grand prix du Japon de Formule 1 depuis 1987.

0h34 : Le circuit automobile ne va pas faire long feu !
L'entrée du Circuit Suzuka a été remaniée depuis le film, mais la grande roue est toujours en place.

0h44 : Après un premier affrontement avec Mechagodzilla, le saurien radioactif continue sa course à travers Kyoto...
Le temple Tō-ji et sa pagode à 5 niveaux. (Source photo : Wikipedia)

0h45 : Godzilla a décidé de réduire en cendre la Tour de Kyoto !
La Tour de Kyoto (située en face de la gare du même nom).

0h45 : Les habitants de Kyoto tentent de fuir la ville !
Le pont Sanjoo, nettement moins inquiétant de nos jours.

0h46 : "C'est mon fils, ma bataille".

Le temple bouddhiste Kiyomizu-dera, probablement l'un des temples les plus célèbres de Kyoto. (Source photo : 4travel)

1h05 : Rodan, lui aussi, est en quête du bébé Godzilla.
Le pont de la baie d'Aomori.

1h05 : Rodan poursuit sa quête destructrice du bébé de Godzilla !

Rodan survole la baie d'Aomori et son pont triangulaire caractéristique.

1h06 : Rodan continue de semer la terreur à travers le Japon...

La gare de Sendai. (Source photo : Wikipedia)



21 - GODZILLA VS SPACEGODZILLA 
(Titre original : Gojira tai Supesugojira) de Kensho Yamashita - 1994
3 étoiles sur 5.
Miki Saegusa rejoint la G-Force qui compte utiliser ses pouvoirs psychiques pour contrôler Godzilla. Parallèlement, venu droit de l’espace, arrive Spacegodzilla ! On apprend que ce nouveau monstre est la fusion des ADN de Godzilla et de Biollante, amenés dans l’espace par Mothra et ayant pris forme dans un trou noir (si, si, ça peut arriver, je vous assure !). Après une première bataille entre Godzilla et son avatar spatial, le fils de ce premier est enlevé par ce dernier ! Le roi des monstres ne compte pas en rester là et est prêt à tout pour récupérer son fils. C’est le moment que les terriens ont choisi pour lancer leur nouvelle arme anti kaijū : le robot Mogera. 


Se basant sur une bonne idée (Godzilla affronte son double diabolique), le film manque cependant de souffle et semble marquer le retour de la franchise vers les effets cheaps et les concepts ringards. La noirceur des derniers films passe un peu à la trappe au profit d’une atmosphère plus «familiale». 
Pour la première fois de la période Heisei, Godzilla apparaît ici comme un héros positif. Mieux encore, il est une victime des actions humaines, doublé d’un père abusé à la recherche de son fils kidnappé.

Ce film est le second de la période à introduire un nouveau kaijū (après Biollante). Hélas, cet apport n’est pourtant pas synonyme d’innovation. Bien au contraire, le film marque plutôt un retour en arrière, notamment via Mogera qui est un sous-Mechagodzilla. De nombreuses scènes ont un goût de déjà vu et les réactions du fils de Godzilla rappellent les pires heures de la période Showa et son redoutable Minilla…

Le film n’est donc pas un monument de créativité, il cumule même (comme souvent dans la franchise) les incohérences scénaristiques et des trucages approximatifs. Cependant, contre toute attente, la magie et le charme opèrent toujours ! Cet opus nous livre une fois encore quelques scènes assez impressionnantes et même quelques personnages bien travaillés ! Sans être vraiment remarquable, le film reste un spectacle distrayant et de bonne tenue.


0h03 : Destination de l'United Nations Godzilla Countermeasures Center. Le but de la réunion : convaincre le docteur Miki Saegusa d'utiliser ses pouvoirs psychiques pour contrôler Godzilla.
Pas de centre anti Godzilla ici, mais seulement le Tokyo University of Technology. (Source photo : Wikipedia)

0h54 : Une inquiétante forme arrive sur terre...
Spacegodzilla a survolé la tour de Sapporo, avec, au premier plan, la fontaine du parc Odori.

0h54 : La mystérieuse forme poursuit sa course dans le ciel japonais.
Ancien bureau préfectoral de Yamagata, le Bunshōkan, a été reconverti en musée d'histoire en 1995.

0h54 : Plus moyen de nier l'évidence : la forme extraterrestre est ouvertement hostile !
L'avenue menant au Bunshōkan à Yamagata.

0h54 : Spacegodzilla poursuit son parcours de destruction...
Le parc Kajo (construit sur le site de l'ancien château de Yamagata).

0h59 : Godzilla continue de répandre la destruction et la désolation sur son parcours.
La Tour du Port de Kobe. (Source photo : Wikipedia)

1h00 : "Planquez vous Fukuoka ! Il arrive !"
L'île de Nokono et sa vue imprenable sur Fukuoka. 

1h00 : Retour au QG de la G-Force !
La Tokyo University of Technology vue de haut. (Source photo : TUT)

1h03 : Spacegodzilla a pris pied sur la terre ferme.
La tour de Fukuoka, haute de 234 mètres, a été construite en 1989.

1h04 : Godzilla donne la chasse à Spacegodzilla dans l'espoir de retrouver son fils.
La baie de Kagoshima avec le volcan Sakurajima en son milieu. (Source photo : Wikipedia)

1h05 : "Bon il est où mon fils ??"
Le grand magasin Yamakataya Kagoshima.

1h05 : La foule est prise de panique à l'approche du roi des monstres !
Les arcades du centre commercial Yamakataya Kagoshima.

1h05 : Godzilla continue son parcours à travers la ville.
Le pont d'accès du Château de Kagoshima.

1h05 : Sauve qui peut !
La perspective de l'avenue (vue depuis le pont Taikô Bashi) a totalement changé depuis le film : seuls 2 bâtiments sont toujours debout ! (Saurez-vous les retrouver ?) Nous sommes ici dans la ville de Kumamoto.

1h05 : La ville va sévèrement morfler !
 Le Kumamoto City Kôtsû Center, que vous voyez ici, a été détruit en 2015. Etrangement, le Streetview, lui non plus, ne donne pas d'image post destruction ! Vous devrez donc vous contenter d'une photo d'époque.

1h06 : Godzilla n'aime pas les vieilles pierres ! (Les nouvelles non plus d'ailleurs)
Le Château de Kumamoto. Bien que datant du 15ème siècle, sa version actuelle date de 1960.

1h07 : Alors que Mogera se rapproche de sa cible, Godzilla avance inexorablement vers Spacegodzilla.
La tour de Beppu est un émetteur hertzien construit en 1957. Elle mesure 100 mètres de haut et se trouve (comme son nom l'indique) dans la ville de Beppu. (Source photo : Wikipedia)

1h07 : Les montagnes russes ne vont pas faire long feu...
Le Jupiter, se trouvant dans le parc d'attractions Kijima, est toujours en place de nos jours !

1h10 : Dernière ligne droite pour Godzilla ! Spacegodzilla est à l'horizon.
L'ACROS Fukuoka est un centre d'échange culturel situé à Fukuoka. Le terme ACROS est l'acronyme de Asian Cross Road Over the Sea, exprimant la vocation d'ouverture vers l'étranger de ce lieu. Il a été inauguré en 1995. Il contient notamment une salle de concert symphonique, un centre de conférence, et une galerie d'art traditionnel.



22 - GODZILLA DESTROYAH 
(Titre original: Gojira tai Desutoroia ) de Takao Okawara - 1995
4,5 étoiles sur 5
Un Godzilla destructeur apparaît à Hong Kong. Il sème la terreur dans la ville avant de disparaître à nouveau dans l’océan. Des scientifiques, en se fondant sur le nouvel aspect du roi des monstres, déduisent qu’il est sur le point de subir une fusion nucléaire, menaçant, par là même toute vie sur terre ! Parallèlement, on découvre des organismes évolutifs ayant muté à la suite de l’explosion de l’Oxygène Destroyer, 40 ans plus tôt. Apparaissant tout d’abord sous la forme d’insectes hauts de 2 mètres, ils ne tardent pas à fusionner pour former un seul kaijū géant : Destroyah !


En 1995, la Tōhō annonce à un monde stupéfait que Godzilla allait mourir ! En effet, après l’insuccès du film précédent, il fut décidé de mettre un terme à la franchise. Afin de boucler dignement la boucle, et pour légitimer cette conclusion, les références au tout premier film seront légions, à commencer par Destroyah lui-même, né de la bombe du 1er film. Par ailleurs, des acteurs du film originel apparaissent comme caméo. 

Ce film n’est pas parfait, il pèche par des effets un peu kitsch (on sent bien que le budget n’est pas celui d’un blockbuster US) et par des scènes de batailles pas toujours très bien chorégraphiées. Par ailleurs, dans son premier tiers, le film louche dangereusement sur un plagia d’Aliens 2 : le dentier amovible des créatures, les militaires avec des détecteurs de mouvements, etc... Cependant, dans sa dernière partie, le film se débarrasse de ses références encombrantes et se révèle, enfin, comme une totale réussite. Mieux encore, il s’agit de l’épisode le plus émouvant de toute la franchise !

Libre de suites éventuelles, le réalisateur choisit de présenter un Godzilla plus effrayant que jamais. On le découvre, par ailleurs, noble et majestueux, animal traqué et incompris. Godzilla renoue avec sa théâtralité et sa splendeur passée.
Destroyah, quant à lui, dans chacune de ses métamorphoses, apparaît totalement effrayant, dans une forme réellement créative et originale. 
Bref, ne tournons pas autour du pot, la saga baisse le rideau en beauté et se voit dotée d’une conclusion digne de sa légende !

L’histoire pourrait en rester là, et le roi des monstres tirer sa révérence avec grâce et élégance, après 4 décennies de bons et loyaux services, mais un certain Roland Emmerich en décidera autrement…


0h03 : Un nouveau Godzilla apparaît à Hong Kong !
Nous sommes ici devant le Jumbo, un restaurant flottant d’Aberdeen (Hong Kong). Ce bateau restaurant a été inauguré en 1971, rapidement ravagé par un incendie, il réouvre en 1976. (Source photo : Wikipedia)

0h03 : Godzilla sème la terreur à Hong Kong.
Hong Kong vu depuis le Victoria Peak.

0h03 : Après avoir causé moult destructions à Hong Kong, Godzilla regagne l'océan...
Le roi des monstres fait trempette dans Victoria Harbour, le détroit qui sépare Kowloon de l'île de Hong Kong.

0h16 : Scénario catastrophe imaginé par les scientifiques : un Godzilla sur le point d'exploser pénètre en plein cœur de Tokyo !
Nous sommes ici à Ginza avec la célèbre horloge de la galerie marchande Wako.

0h16 : Le saurien radioactif poursuite sa course à travers Tokyo...
N-ième retour à la National Diet, Godzilla prenant un malin plaisir à détruire systématiquement le parlement nippon. 

0h16 : Si le roi des monstres explose, le Japon sera rayé de la carte !
La Tour de Tokyo vue de haut.

0h23 : Le gardien de l'aquarium va avoir une mauvaise surprise...
Nous sommes ici dans l'aquarium de Shinagawa. (Source photo : Flickr)

0h30 : Alors que des créatures xénomorphes ont fait leur apparition, les forces de police se mobilisent...
Le Telecom Center à Aomi, Odaiba, est toujours en place.

0h36 : La panique s'empare de la population alors que les mystérieuses créatures frappent...
Retour à Ginza, le centre commercial Wako est sur la droite.

0h47 : Godzilla passe à table : il se dirige vers une centrale nucléaire !
La Centrale nucléaire d'Ikata, dans la préfecture d'Ehime, sur l'île de Shikoku. (Source photo : Wikipedia)

0h51 : La menace du roi des monstres a été, provisoirement, écartée. En revanche, les kaijūs miniatures continuent d'inquiéter les forces de l'ordre.
Retour sur l'esplanade du Telecom Center building sur l'île artificielle d'Odaiba. (Source photo : Flickr)

0h59 : L'armée se met en place pour affronter la nouvelle incarnation de Destroyah.
Le Tokyo Big Sight, aussi connu sous le nom de Tokyo International Exhibition Center est un palais des congrès. 

1h06 : Destroyah, dans sa forme finale, s'apprête à affronter Godzilla !
Si la gare de Shinagawa n'a que peu changé, en revanche on peut noter une très nette modification dans la perspective derrière elle ! (Source photo : Wikipedia)

1h06 : La population évacue précipitamment la gare !
L'entrée de la gare de Shinagawa.

1h07 : Destroyah, Godzilla père et fils convergent tous 3 au même endroit...
La ligne de métro New Transit Yurikamome à son passage sur Odaiba.

1h13 : La bataille se poursuit près d'un célèbre aéroport ...
La tour de contrôle de l'aéroport d'Haneda.

1h13 : Godzilla va retrouver son fils, entre deux avions.
Coucher de soleil sur Haneda. (Source photo : Wikipedia)

1h18 : Destroyah à l'horizon !
Le Metropolitan Expressway Bayshore Rte passant devant l'aéroport d'Haneda.

1h24 : Le roi des monstres poursuit son agresseur...
Horizon dégagé de Tokyo Big Sight.

1h24 : La bataille finale !
Le Tokyo Big Sight dans la perspective.

1h24 : L'affrontement vu de haut.
De nos jours, l'île d'Ariake a bien changé, on reconnaît cependant le tracé des routes.



23 - GODZILLA 
(Titre Japonais : Zilla, Titre US : Bah-on-s'en-fout) de Roland Emmerich - 1998
0 étoile sur 5
Bon, on ne va pas perdre trop de temps à parler de ce film… Disons tout simplement qu’il s’agit d’un blockbuster américain lambda. Si vous aimez INDEPENDANCE DAY, 2012 et autres mastodontes yankees, vous aimerez celui-ci. Tout aussi logiquement, si vous n’aimez pas ce genre de films, vous détesterez le Godazilla US. Roland Emmerich, fidèle à son habitude, n'innove en aucune manière, et livre ici un produit de consommation standardisé. Rien de nouveau sous le soleil en somme.

Par contre, là où le bât blesse, c’est que cette mouture n’a absolument rien à voir avec le matériel original ! Le film ne capture ni l’esprit, ni la forme des films japonais. Traduisez : si le film s’était appelé JURASSIC PARK 6, personne n’aurait rien eu à y redire. Mais voilà, le problème c’est que le film s’appelle GODZILLA.
Tu parles d'une tuile !

"Size does matter" : Preuve que non !

On peut admettre la volonté du réalisateur de ne pas suivre la même logique que les films de la Tōhō, et de donner un aspect plus animal à Godzilla. On peut aussi comprendre qu’il souhaite s’éloigner du concept original d’un dinosaure exposé à des radiations, au profit d’une iguane soumise au même traitement. Pourquoi pas après tout. Mais le problème reste, encore et toujours, que rien ne subsiste du roi des monstres. Nulle majesté, nulle grandeur, nul traumatisme post-nucléaire… Non, juste un gros lézard tout moche qui vient à New York pour pondre ses putains d’œufs… (Idée idiote à la base)

Des acteurs qui cabotinent à qui mieux mieux, des effets qui ont très mal vieilli, un scénario minimaliste, un lézard hideux... Rien à sauver de cette adaptation lourdingue à souhait destinée à vendre du pop-corn et des figurines affreuses. 

Seul côté positif : le succès du film convaincra la Tōhō de remettre sa franchise sur des rails et de lancer le roi des monstres dans sa 3ème phase : la Période Millennium !

A suivre très bientôt chez Mister Malcontent…





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